Voici le fruit du travail proposé par Madame Valesa à des élèves de Seconde lors des séances d'Accompagnement Personnalisé (ateliers d'expression écrite et orale).

jeudi 29 mai 2014

Pastel de Jaiba


Après une promenade sur la plage de Dichato , vous aurez sans doute faim donc vous déciderez d’entrer dans des restaurants de la côte. 
 
Sur la carte vous trouverez de plats de fruits de mer comme des « locos », les « machas », les « erizos », et un nom mystérieux le « pastel de Jaiba » attirera votre regard. 
 
Pour satisfaire votre faim, commandez- en un, car ce plat ouvrira votre palais.


Ce plat est servi dans un plat de grès qui permet de maintenir la chaleur du « pastel », un aspect essentiel de la dégustation. 
Ce mets est préparé avec de la chair de crabe, des œufs, du fromage râpé, du pain, de l’ail, du lait, du sel, du poivre, des oignons, du persil, et un peu d’huile.

Bon appétit ! 

Francisca Sanhueza

Humitas


Nous sommes à la fin de l’été, lors de la récolte de maïs.
En marchant dans Concepción vers le « Mercado Central » on peut entendre les dames alignées le long du trottoir crier « Humitas calentitas, calentitas las Humitas ».
Ces dames sont souvent habillées d’un tablier de cuisinière, debout avec leurs chariots pleins. Une odeur bien particulière se dégage de ces chariots et attise la curiosité des passants.



Que sont donc les Humitas ?
Les Humitas sont un plat typique du Chili, composées essentiellement d'une purée de maïs légèrement assaisonnée, et enveloppée dans les feuilles de maïs. On utilise de la ficelle pour maintenir les feuilles attachées, ce qui donne à l’ensemble une forme semblable à un nœud papillon, « Humita » en espagnol du Chili. 


 
En ouvrant les feuilles de maïs on peut tout de suite sentir la forte odeur des petits grains jaunes et de l’ail qui se dégagent de la vapeur sortant de cette purée compacte.
La première bouchée vous fera sentir la douceur sucrée de la purée du maïs mêlée à quelques touches d’ail, et vous découvrirez une saveur nouvelle pour un palais européen.



Bon appétit ! 


 Francisca Rozas


Le vin de notre région


       Au Nord-est de Chillan, dans la province de Ñuble , s’étend la valle de l’Itata, la plus grande zone productrice de vin dans le sud austral du Chili. Baignée par la rivière de l’Itata et la rivière Ñuble , cette zone offre des caractéristiques particulières pour la production d’un Sauvignon Blanc, Chardonnay, et Pinot noir de la meilleure qualité. Le Climat donne au fruit une acidité naturelle qui peut être reconnue dans ces vins, représentatifs de la région du Bíobío. 

       
  

         Selon les experts chiliens cette vallée a connu sa meilleure période lors de l’époque coloniale. 
        Actuellement les producteurs de la région sont dans les meilleurs du pays, et travaillent pour produire des vins de la meilleure qualité.
         
          Ainsi le tour par les caves de l’Itata est une des attractions touristiques de notre Région et permet aux visiteurs de déguster vins et de gastronomie typiques de la zone des vignes de Chillan.
         
         Si on va plus vers le Sud, en février c’est la fête du raisin à Cohelemu, un petit village de la région : des kilomètres de vignes sont unis par de longs chemins qui sont très bons pour se promener et connaitre les différentes vignes qui abondent dans cette région puisque les petits villages conservent leurs traditions et histoires liées à la viticulture.

Mais la région du Bíobío ne cultive pas seulement des Cabernet; elle cultive aussi des raisins destinés à la production du meilleur Pisco, une boisson alcoolisée originaire du Chili, et qui fait partie de notre identité nationale.


Juan de Dios Peña y Lillo

"El Huascar"

 Le magnifique navire « Huascar » vous permet de revenir dans le temps pour vous situer au Chili des années 1880 lorsque notre pays s’est opposé au Pérou et à la Bolivie, lors de la Guerre du Pacifique. L’enjeu de cette guerre était d’avoir plus de territoire riche en salpêtre.


Le Huascar de nos jours


Ce merveilleux navire est considéré comme le deuxième navire blindé à flot le plus vieux au monde. En pénétrant dans le Huascar, à Talcahuano où il est actuellement ancré, vous pourrez voyager dans le temps : c’est en effet là qu’Arturo Prat, capitaine du navire chilien « La Esmeralda », a été tué, le 21 mai 1879. Prat est le premier chilien à bord du Huascar et il considéré comme le plus grand héros naval chilien, même s’il n’était pas bien accueilli par ses camarades à l’époque car il était, aussi, un avocat. Vous pourrez aussi vous représenter le moment où ce navire péruvien car le Huascar est un navire péruvien a été pris par le Chili lors d’une bataille qui s’est déroulée au début de la guerre, en 1879, quelques mois après que le navire péruvien a coulé « La Esmeralda ». 
 

Tableau représentant la Bataille Navale D’Angamos d’octobre 1879 fait par le peintre péruvien Salaverry
 
Le navire-musée est ouvert au public et on peut le visiter intégralement pour aussi devenir, le temps d’une visite, le capitaine et se reposer dans sa cabine. Allez voir les canons : quelques-uns sont sur le navire et d’autres sont dans la base navale de Talcahuano et vous pourrez ainsi vous figurer une bataille où l’on tirait des vrais boulets de canon.
 

Le Huascar aujourd’hui

Le musée a eu deux restaurations importantes : entre 1951 et 1952 (pour rétablir son apparence de 1878) et entre 1971 et 1972 (pour réparer la structure car le temps avait causé de grands dommages). 

Ignacio Perez 

jeudi 15 mai 2014

Un peu d'histoire...


En 1539, Pedro de Valdivia est autorisé par le vice-roi du Pérou à l’époque (Francisco Pizarro) à commencer sa conquête du territoire du Chili (qui est une dérivation du mot « Chilli » qui, en aymara, veut dire « fin du monde »). Le 12 février 1541, il fonde la première ville de la du nouveau territoire: Santiago de Nouvelle Estrémadure.

Concepción est fondée au sud de Santiago par l’armée de Pedro de Valdivia le 5 octobre 1550. Elle deviendra un grand point stratégique pour l’occupation territoriale de la future Nation Chilienne. Mais ça ne sera pas si facile : elle faisait partie d’une des plus grandes communautés indigènes qui n’allait pas céder le territoire si facilement. La baie à l’abri des vents avait toutes les conditions pour devenir un grand port, avec lequel on pouvait maintenir un contact maritime plus fluide avec le Pérou (capitale du vice-royaume).

L’exubérance du paysage étonna les colons espagnols qui voyaient dans celui-ci un lieu potentiel à l’exploitation minière, et agricole. L’opposition mapuche a rendu la conquête très difficile. La ville a même été détruite trois fois pendant les dix premières années de vie et cela a obligé les militaires à créer diverses fortifications à proximité de la ville afin de la protéger. Par ailleurs la rivière du Bíobío deviendra la frontière entre le monde hispanique et celui des mapuches. La guerre n’a jamais cessé d’être présente de la Concepción coloniale.





Rocío Seguel